La situation dite de pandémie aura révélé les vrais caractères aussi bien que les incompétences, personne ne le contestera.
On a retrouvé – ou remédiatisé – ces valeurs que l’on affirmait perdues dans le monde du travail : investissement, cohésion, intérêt général… et cette capacité des cadres des structures (publiques ou privées) qui ont continué à travailler, à inventer, à s’adapter, à trouver des solutions, bref, à assumer leurs responsabilités.
Le contraste est frappant avec les « élites » sorties de l’ENA.
Elles se sont donc révélées telles qu’elles sont, ces qualités humaines, telles que les récuse une prétendue « organisation scientifique du travail », en affirmant leur disparition pour inventer toujours plus de normes de contrôles, de démarches de pseudo-qualité, et autres outils conçus pour faire disparaître le propre de celui qui travaille : son intelligence.
Reste qu’il y aura un après Covid-19. L’ultra-libéralisme en aura profité pour « adapter » la main d’œuvre, la casse des petites et moyennes entreprises aura généré un chômage de masse, et les agioteurs de la bourse auront repris leurs activités…
Qu’en sera-t-il de ces outils de la prétendue « organisation scientifique du travail » conçus pour faire disparaître l’intelligence humaine ?
Les cadres qui le pourront, devront déployer toute leur sagacité pour maintenir la valorisation de l’intelligence de ceux qu’ils dirigent, avant que l’on tente de la remettre le plus vite possible sous l’éteignoir des normes.